Notre bibliothèque de fiches conseils contient certainement la réponse à votre question.

Si vous ne trouvez pas la réponse relative à votre question ou si vous souhaitez un complément d'information, n'hésitez pas à nous contacter.

Dermatologie

Acné : la guerre des boutons !

A savoir

Les glandes sébacées de la peau sont des petites poches qui produisent une substance grasse et protectrice : le sébum. Dans l’acné, le fonctionnement de ces glandes sébacées est perturbé : elles produisent du sébum en excès puis se bouchent, provoquant la formation des points noirs et des boutons.Les hormones masculines, secrétées en abondance à la puberté chez le garçon(mais aussi chez la fille !), jouent un rôle important dans ce dérèglement. 80 % desadolescents sont ainsi concernés.Mais il n’y a pas d’âge pour l’acné, les adultes ne sont pas épargnés !


 Nos conseils

En pratique

En cas d’acné débutante ou modérée : :

Nettoyez soigneusement la peau :

Utilisez matin et soir un produit nettoyant adapté aux peaux acnéiques en pain, gel moussant ou en lotion sans rinçage.

Traitez les boutons : 

  • Appliquez chaque soir une crème traitante qui réduit l’inflammation et luttecontre l’excès de sébum et l’épaississement de la peau.
  • Lavez et séchez correctement votre peau avant l’application pour éviter lessensations de picotement.
  • En complément, traitez chaque bouton de façon ciblée avec un produitantiseptique spécifique.

Hydratez : 

Chaque matin, appliquez une crème hydratante régulatrice qui limite l’aspect luisant du visage.

Eliminez les cellules mortes: 

Une ou deux fois par semaine, faites un gommage et/ou un masque pour absorber le sébum, éliminer les impuretés et empêcher l’obstruction des pores.

ADOPTEZ LES BONS RÉFLEXES

► Ne triturez pas vos boutons : vous ne feriez qu’aggraver les choses !

►Évitez certains produits d’hygiène non adaptés comme les laits de toilette pour bébés, le savon de Marseille, les lotions alcoolisées. Et ne vous lavez pas trop souvent, ça n’arrange pas l’acné, au contraire.

►N’appliquez pas directement un produit moussant sur la peau, faites le mousser au préalable avec de l’eau dans vos mains.

►Limitez les expositions au soleil: Si le soleil semble améliorer les boutons en premier lieu, méfiez vous de l’effet rebond ! Utilisez une protection solaire forte (minimum IP 30): évitez les huiles (trop grasses), préférez une protection spécial peaux acnéiques. Attention, certains traitements de l’acné ne font pas bon ménage avec le soleil.

►Attention au feu du rasoir : messieurs, choisissez une mousse à raser antiirritante,antiseptique et espacez les rasages.

► Limitez les maquillages couvrants : il existe des crèmes teintées mieux adaptées.

► Relaxez vous, dormez plus : stress et fatigue joueraient un rôle non négligeable sur l’apparition de l’acné.

POUR ALLER PLUS LOIN

Sur son site Internet, la Société Française de Dermatologie (SFD) consacre undossier complet à l’acné et à ses traitements (articles, descriptions, vidéos,interviews de spécialistes).

Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante : www.sfdermato.com


 Quand consulter le médecin ?

► Si l’acné est étendue.

► Si l’acné est étendue.

► Si l’acné persiste malgré le traitement.

► Si les boutons s’infectent.

 

© WK-Pharma – Wolters Kluwer France
PDF downloads

ORL

Bouchons d’oreilles : comment les résorber ?

A savoir

L’oreille fabrique une substance jaune et grasse comme de la cire (le cérumen) qui la lubrifie et la protège des poussières extérieures. Normalement, le cérumen s’écoule de lui-même du conduit. Parfois il est trop épais et s’accumule dans l’oreille formant un bouchon. Vous pouvez alors ressentir des bourdonnements, une impression d’oreille bouchée et une baisse de l’audition.


 Nos conseils

En pratique

Pour dissoudre un bouchon :

Ramollissez le cérumen :

Utilisez une solution spécifique en bain d’oreille. Chauffez le flacon dans vos mains, introduisez quelques gouttes dans l’oreille tête penchée et massez la base de l’oreille. Laissez agir pendant 10 minutes.

Lavez pour éliminer le bouchon : 

A l’eau sous le jet de la douche - Avec une poire à lavement en caoutchouc spécifique (plus efficace) : remplir la poire par aspiration d’eau tiède ou d’un mélange à parts égales d’eau oxygénée à 10 volumes et de sérum physiologique et introduire doucement le liquide dans l’oreille.

ADOPTEZ LES BONS RÉFLEXES

► Renouvelez l’opération 2 à 4 jours de suite suivant l’importance du bouchon.

► N’utilisez pas de coton-tige pour extraire le bouchon, vous risquez au contraire de le pousser plus profondément dans l’oreille.

► N’utilisez pas de produit pour ramollir le cérumen si vous avez un tympan percé, chez un enfant de moins de 30 mois ou s’il porte des yo-yo.

► Si vous n’avez pas de poire, vous pouvez utiliser une seringue (sans aiguille !) pour le rinçage.

POUR ALLER PLUS LOIN

Comment éviter que les bouchons ne se reforment ?

► Employez les cotons-tiges avec modération ! Utilisez-les deux fois par semaine pour nettoyer l’extérieur de l’oreille et l’entrée du conduit sans jamais les enfoncer profondément. Préférez les bâtonnets en formes de coupelles qui permettent de mieux évacuer le cérumen.

► N’oubliez pas le nettoyage des oreilles sous la douche.

► Nettoyez le conduit de l’oreille : Utilisez un spray d’eau de mer avec embout spécifique. Pulvérisez dans l’oreille. Massez la base de l’oreille quelques minutes. Penchez la tête pour que le produit s’écoule, essuyez avec du coton. Ne le faites pas tous les jours, le cérumen est utile à l’oreille ! Deux fois par semaine sont suffisantes.

► Chez les enfants aussi ! N’utilisez pas de cotons-tiges qui risquent de le blesser quand il bouge. Lavez leurs oreilles deux fois par semaine avec des sprays ou dosettes adaptés à leur âge : sans gaz propulseur, ils sont sans danger pour leurs tympans.


 Quand consulter le médecin ?

► Si vous ressentez une douleur dans l’oreille.

► Si vous savez avoir un tympan percé.

► Si vous avez de la fièvre.

► Si le bouchon apparaît chez un enfant qui porte des yo-yo.

► Si le traitement proposé ne suffit pas.

 

© WK-Pharma – Wolters Kluwer France
PDF downloads

Ophtalmologie

Conjonctivite : Que faire ?

A savoir

La conjonctivite est une inflammation ou une irritation de la conjonctive de l’œil qui est la membrane qui recouvre le blanc de l’œil et le dessous des paupières.

Les principaux signes sont : rougeur de l’œil, sensations de brûlures et/ou de sable sous la paupière, écoulements clairs ou purulents, démangeaisons, gêne au soleil.

Elle peut être causée par une bactérie, un virus, des produits chimiques lors d’une projection, une allergie, une sécheresse oculaire ou une irritation (vent, chlore de la piscine, travail sur ordinateur, pollution, maquillage…).

Le plus souvent, la conjonctivite est bénigne et guérit en quelques jours.

Quand elle est virale ou bactérienne, elle est très contagieuse.


Nos conseils

En pratique

► Lavez vos yeux plusieurs fois par jours. Utilisez du sérum physiologique ou une solution oculaire spécifique avec un antiseptique. Rincez les yeux abondamment, essuyez si besoin avec une compresse stérile.

► Utiliser un collyre adapté. Selon l’origine probable de la conjonctivite, utiliser un collyre : - antiseptique en cas d’infections - anti irritation - antiallergique Respectez scrupuleusement le nombre d’applications par jour et la durée du traitement conseillée (en général quelques jours seulement).

► En cas de sécheresse oculaire Utilisez des gels visqueux oculaires qui hydratent durablement les yeux. Les utiliser dès le matin et plusieurs fois dans la journée si nécessaire.


Adoptez les bons réflexes

► Evitez d’utiliser les œillères qui favorisent les infections.

► Préférez les formes unidoses sans conservateurs allergisants.

► Lavez-vous les mains avant et après le traitement.

► Enlevez les lentilles de contact pendant la durée du traitement.

► Attendez 15 minutes entre deux instillations de produits différents.

► Attention aux dates de péremption des collyres : en moyenne ils doivent être jetés après 15 jours d’utilisation.

► Ne touchez pas l’œil, les cils ou les paupières avec l’embout du collyre.

► En cas de gêne au soleil, portez des lunettes de soleil.

► En cas de conjonctivite allergique : lavez également votre nez avec un spray d’eau de mer.


Pour aller plus loin

► Evitez la contagion (très fréquente en particulier entre enfants) :

- Lavez vos mains souvent.

- Ne partagez pas votre linge de toilette, gants de toilette et oreillers.

- Couvrez votre bouche et votre nez en cas d’éternuements ou de toux

- Mouchez-vous en prenant garde de bien garder le mouchoir sur le nez et la bouche.

- Aérez souvent les pièces de vie.

► Evitez les réinfections :

- Jetez vos produits de maquillage qui peuvent être contaminés


Quand consulter le médecin ?

► Si votre vous avez l’impression de voir moins bien ou d’avoir la vue déformée.

► Si vous ressentez des nausées, des maux de tête ou avez des vomissements.

► Si vous ressentez une forte douleur locale.

► Si vous avez reçu un choc dans l’œil.

► Si vous avez saigné au niveau de l’œil.

► Si vous avez récemment subi une opération des yeux, que vous souffrez de diabète ou suivez un traitement à base de cortisone.

PDF downloads

Douleurs

Mal à la tête ?

A savoir

Les maux de têtes ou « céphalées » sont un symptôme courant.On dit souvent « j’ai la migraine » mais la migraine est en fait un cas particulier de maux de tête, récurrents et souvent héréditaires.Quelque soit l’origine d’un mal de tête, il ne faut pas le négliger, surtout s’il est brutal et s’accompagne d’autres signes.


Nos conseils

En pratique

► Utilisez un antidouleur par voie orale

En l’absence de contre-indications, lequel choisir ?

  • Le paracétamol : en premier lieu - C’est le mieux toléré et il peut être pris pendant la grossesse. - Attention, un surdosage peut entraîner des effets graves pour le foie.
  • L’aspirine et l’ibuprofène : attention à l’estomac ! - Prenez-les au milieu du repas pour éviter les troubles digestifs. Ne les associez jamais et prenez garde aux nombreuses contre-indications de ces deux produits.
  • La codéine : en cas de douleurs intenses - Elle est le plus souvent associée au paracétamol.Ne l’utilisez pas si vous êtes asthmatique ou avez de problèmes respiratoires. Elle provoque souvent une constipation et une sensation de « bouche sèche ».

► Localement, soulagez par le froid

Appliquez un macaron, un stick, des patchs au menthol ou un bandeau réfrigérant à placer au congélateur pendant 30 minutes avant utilisation


Adoptez les bons réflexes

► Plus vous prenez le médicament tôt après le début de la douleur, plus il est efficace.

► Si la douleur ne cède pas, ne multipliez pas les prises de médicaments (risque d’effets indésirables et de maux de tête chroniques à la longue).

► N’utilisez pas d’antidouleurs plus de 5 jours de suite sans consulter le médecin.

► Préférez les formes à laisser fondre sous la langue pour un effet plus rapide.

► Reposez-vous, évitez le stress, le bruit, le tabac.

► Attention à certains aliments qui favorisent les maux de tête : chocolat, graisses,alcool…


Pour aller plus loin

► Vos maux de têtes se répètent ? Vous êtes migraineux ? Pour en savoir plus sur le sujet, échangez avec d’autres personnes dans votre cas, profitez des conseils de spécialistes, rejoignez l’association de patient « Clubmigraine et céphalées ».Pour les contacter : 01 47 60 67 05Ou par courriel au secretariat.medecine4@lmr.aphp.paris.fr

► Vous souhaitez connaître le centre antimigraineux le plus proche de chez vous ?Consultez la liste sur le site SOS-Migraines : www.sosmigraine.com


Quand consulter le médecin ?

► Si la douleur persiste malgré le traitement antidouleur.

► Si les maux reviennent de façon récurrente.

► Si le mal de tête est apparu brusquement, s’il est intense et/ou associé à d’autres signes comme la fièvre, des vomissements, une douleur aux yeux.

PDF downloads

Gastro-Entorologie

Combattre la constipation

A savoir

Classiquement, on considère qu’une personne est constipée lorsque ses selles sont de consistance anormale (trop dures) et peu fréquentes (moins de trois fois parsemaine).

On ne connaît pas toujours l’origine d’une constipation, mais elle peut être liée à une modification de l’alimentation, à un manque d’eau (forte chaleur…), à la prise de certains médicaments ou à une maladie (digestive ou non).

Elle peut être passagère (quelques jours) ou chronique.


Nos conseils

En pratique

En cas de constipation passagère :

► Mangez des fibres- Favorisez les pains aux céréales, les légumes verts, les fruits frais ou secs et enrichissez votre alimentation avec du son de blé. Pour éviter les ballonnements,allez-y progressivement !- Evitez les aliments qui ralentissent le transit (riz blanc, pommes de terre, plats épicés) ou qui ballonnent (choux, haricots blancs, lentilles…).

► Hydratez-vous ! Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour.- Choisissez une eau riche en magnésium type HEPAR.- Buvez un verre d’eau fraîche ou d’agrumes à jeun.

► Bougez, Faites de l’exercice quotidiennement (marche, abdominaux…).

► Si ça ne suffit pas, prenez un laxatif.Par vois orale (gelées, sachets, comprimés…) ou locale (suppositoire, minilavements), il existe de nombreux produits qui ont des actions différentes.Demandez-nous conseil pour choisir celui qui vous convient.


Adoptez les bons réflexes

► Ne focalisez pas ! - Contrairement aux idées reçues, aller à la selle quotidiennement n’est pas une nécessité.

► Mangez calmement : asseyez-vous, mastiquez longuement.

► Ne vous retenez pas :

  • Allez aux toilettes dès que l’envie s’en fait sentir.
  • Détendez-vous, prenez un livre.
  • Imposez-vous des horaires réguliers pour « éduquer » vos intestins mais n’insistez pas si « ça ne vient pas ».

► N’abusez pas des laxatifs

  • A la longue une dépendance peut s’installer.
  • Certains irritent le tube digestif, utilisez-les très occasionnellement.
  • N’utilisez pas les suppositoires ou lavements de façon prolongée qui finissent par perturber le réflexe d’envie naturelle.

Pour aller plus loin

Luttez contre la constipation en vacances :

Due aux changements alimentaires, à la chaleur, au stress du voyage, elle est presque aussi fréquente que la turista.

► Lors des longs trajets : ne restez pas immobiles, levez-vous si possible.

► Evitez les endroits trop chauds, les fortes transpirations, hydratez-vous souvent.

► Evitez de vous retenir, emportez des lingettes désinfectantes, nettoyantes et des protections pour toilettes en cas d’hygiène douteuse.

► Emportez avec vous des fruits secs et céréales en barre pour compléter une alimentation pauvre en fibres.

► Nagez, faites du vélo, c’est souvent le moment !

► Emportez un laxatif léger en unidoses pour vous sécuriser.


Quand consulter le médecin ?

► Si les mesures d’hygiène (alimentation, exercice…) ne suffisent pas.

► Si la constipation dure depuis plus de 15 jours ou si elle s’est récemmentaggravée.

► Si vous souffrez de douleurs abdominales importantes, de vomissements ou remarquez la présence de sang dans les selles.PDF downloads

 

Copyright: WK-Pharma.fr - Wolters Kluwer France

 

Gynécologie

comment les maîtriser ?

A savoir

Les bouffées de chaleur sont une sensation de chaleur brutale, souvent répétéedans la journée ou la nuit, accompagnée d’une rougeur du visage. Elles durentgénéralement quelques minutes.

Elles apparaissent souvent au moment de la ménopause (plus de 85% des femmes en souffrent vers l’âge de 50 ans) et sont causées par une diminution des hormones(les oestrogènes) à cette période.

Elles peuvent aussi survenir chez la femme jeune, surtout en cas de traitement hormonal ou après une chirurgie de l’utérus.


Nos conseils

En pratique

Comment soulager les bouffées de chaleur ?

► L’homéopathie : Il existe un traitement homéopathique pour les bouffées de chaleur. Il doit être pris de façon régulière et doit être adapté en fonction des facteurs déclenchant et des symptômes.

► Les médicaments à base de soja (phyto-oestrogènes) : Ces produits ont une activité proche de celle des oestrogènes (mais bien moins forte !), ils permettent dans certains cas de limiter la gêne.3 à 4 semaines de traitement sont nécessaires pour voir une éventuelleamélioration.Ils ne doivent pas être utilisés dans certains cas, demandez-nous conseil.

► Autres traitements : votre médecin pourra vous prescrire d’autres traitements. Le plus efficace reste le traitement hormonal substitutif. Vous pourrez décider avec lui de le prendre en fonction des contre-indications, des risques et des bénéfices.Comment savoir si vous êtes ménopausée ?

► Le test ménopause : vous pouvez réaliser ce test à domicile. Il s’utilise par dosage hormonal dans les urines, comme un test de grossesse. Si un premier test est positif, un test de confirmation doit être réalisé 5 à 7 jours plus tard.


Adoptez les bons réflexes

► Pour limiter l’apparition de bouffées de chaleur :

  • Evitez le chauffage trop fort, les douches et bains chauds, le hammam ou le sauna, les expositions au soleil.
  • Ne mangez pas trop épicé, évitez les plats trop copieux et l’alcool.
  • Portez des vêtements dans lesquels vous suez moins : préférez le coton aux matières synthétiques.
  • Evitez (si possible !) les situations de stress.

► Pour que le traitement homéopathique soit efficace : Prenez les granules de façon régulière et continue, n’attendez pas l’arrivée de la bouffée de chaleur !


Pour aller plus loin

L'Association Française pour l'Etude de la Ménopause (A.F.E.M) vous aide à mieuxconnaître la ménopause, ses troubles, ses conséquences et ses traitements, et metà votre disposition un site Internet d’information : www.menopauseafem.com


Quand consulter le médecin ?

► Quand les bouffées de chaleur deviennent très gênantes (insomnies).

► Quand elles s’accompagnent d’autres signes (vertiges, maux de tête, nausées,signes de dépression).

► Si vous avez des antécédents de maladies gynécologiques ou de cancers dusein.

PDF downloads

 

Copyright: WK-Pharma.fr - Wolters Kluwer France